Comment les Guinéens vont survivre après une nouvelle augmentation du prix du litre du carburant à la pompe?

Publié le par Bah Ibrahima Gallé

Comment les Guinéens vont station-de-carburan-a-conakry-copie-1.jpgsurvivre après une nouvelle augmentation du prix du litre du carburant à la pompe? Telle est la question que se posent les habitants du pays de l'opposant historique devenu Président de la République de Guiinée depuis le 21 décembre dernier.

 

Il n'est de secret de pollichinelle pour personnne que depuis l'arrivée du Pr. Alpha Condé aux affaires, le Gouvernement que dirrige Mohamed Saïd Fofana, l'actuel Premier Ministre, n'a pas fait grand chose pour améliorer les conditions de vie des Guinéens. Chaque jour que Dieu fait, la souffrance augmente et le désespoir s'emplifie. Il est devenu de coutume chez nous dès que le prix des produits pétroliers augmente, tout augmente. Même le prix du piment ou d'une boîte d'allumettes.

 

C'est pourquoi depuis que les rumeurs ont commencé à circuler sur une nouvelle éventuelle augmentation du carburant, les habitants assoiffés du château d'eau de l'Afrique de l'Ouest ne savent plus ou se donner la tête. L'on se rappelle que lors de la première augmentation du des produits pétroliers de 7500 à 9500 le litre, le Premier Ministre avait promis des mesures d'accompagnement pour soulager tant soit peu les souffrances du peuple martyr de Guinée qui ne fait qu'encaisser depuis toujours, sans marquer le moindre pas vers le progrès. Mais jusqu'à présent, c'est toujours motus et bouche cousue.

 

Donc parler d'une nouvelle augmentation du prix du carburant, est synonyme de descente en enfer pour les Guinéens. Surtout quand on sait que la plupart des Guinéens a moins d'un dollar de revenu par jour. C'est ce qui fait dire à certains citoyens Guinéens qu'une nouvelle augmentation du prix à la pompe de 9500 à 12.000 francs guinéens est suicidaire pour les nouivelles autorités qui avaient pourtant promis monts et merveils pour le bien être des Guinéens. Mais hélas. Comme l'a toujours frédonné le rastaman Ivoirien Tiken Jah dans un de ses morceaux, l'éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé.

 

Même si du côté des autorités, on argue d'une exigence des agentiers du monde que sont: le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale qui ont jugé dit-on la première augmentation de 7500 à 9500 francs guinéens le litre, isuffisante. Mais le Gouvernement de Saïd Fofana, hésite encore à parler officiellement d'une nouvelle augmentation de 2500 francs guinéens pour arrondir le litre à 12000 FG. Car tous les dirigeants sont conscients que depuis l'avènement de la troisième République, les choses ne vont que du mal en pis. Même si certains hauts cadres du Gouvernement actuel soutiennent sans ambage que les conditions de vie des Guinéens se sont nettement "améliorées." Pour preuves, marmonnent-ils, "c'est la première fois qu'on augmente le prix des produits pétroliers et que les gens ne descendent pas dans la rue." Ah! si le ridicule tuait?

 

Néanmoins le Gouvernement du Président Alpha Condé veut tanter l'expérience d'une nouvelle augmentation pour dit-on arracher un programme formel avec les Institutions de Breeton Woods. Chose dit-on qui n'avait jamais été obtenue par tous les précédents Premiers Ministres et Gouvernements de Sidya à Jeans Marie Doré, en passant par Cellou Dalein et autres Sidimé, Ahmed Tidiane Souaré et Kabinet Komara, soutiennent des sources proches de la Présidence de la République.

 

Aujourd'hui cette rumeur se confirme par l'arrêt momentanné de vente des stations services et les longs files d'attente des véhicule pour se faire le plein du reservoir avant le jour fatidique. Même si par moment on en vient au rixe pour se servir allant jusqu'à coorompre les pompistes par un billet de 5000 ou de 10.000 FG. En tout cas pour l'heure, le communiqué du Ministre du Commerce lu sur les antennes des médias d'Etat est loin de rassurer les populations Guinéennes et qui trouvent difficilement le quotidien.

 

Mais ce qui demeure certain, c'est qu'il y aura une nouvelle augmentation dans les jours avenir si toutefois cela est exigé par les Institutions Financières Internatioanles. Car comme dit l'adage, on ne demmande jamais au poulet le jour du deménagement. Mais on lui dit seulement d'aller. Dopnc vivement les préparatifs pour ce nouveau calvaire.

 

Bah Ibrahima Gallé

 

Source: aminata.com

 

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