Trop de prix honoraires pour Cellou Dalein Diallo, mais il en reste un pour combler le mausolée de trophée, lequel reste t-il?

Publié le par Dr. Mamadou Diallo, MD

Pour ce qui est du cas Lansana Kouyaté, il récolte ce qu’il avait semé car, Dr-Mamadou-Diallo.jpgqui sème la trahison récolte la déception et le regret. Celui qui se couche sur le dos et urine, certainement va se souiller le premier avant de souiller le sol.

 

Existe-t-il un prix pour une défaite ?

 

En Guinée, oui. Quand on échoue, on accepte d’être récompensé pour être brave, courageux et docile.

 

Une première car en politique on se bat pour la victoire et rien que la victoire. À défaut dé la victoire, c’est un échec, une défaite, un revers.

 

l faut avoir plus peur de ses propres erreurs que des plans de ses ennemis ».

 

Il n’y a rien a célébrer dans un échec politique. Le dernier prix reçu par M. Cellou Dalein Diallo en Cote d’Ivoire, prix dénommé « Prix Guillaume K. Soro du Fair-Play Électoral », {Aimons Notre Afrique (ANA)}, constitue une moquerie ou plus une insulte à l’intelligence du leader de l’UFDG et un outrage à la mémoire des centaines de citoyens CIVILS, INNOCENTS, militants de l’UFDGG sauvagement abattus pour le tyran, dictateur Alpha Condé.

 

Leurs torts avaient été de vouloir défendre l’idéal de liberté et de progrès humain pour le pays et d’être Peulhs.

 

Échouer n’est donc pas un problème insurmontable en soi. Cependant, échouer et de persister dans l’erreur, c’est là un comportement qui devient un danger.

 

Échouer et refuser de l’admettre, constitue une faiblesse morale énorme qui enfante des problèmes, alors que échouer et continuer de s’entêter de garder les mêmes arguments qui sont à l’origine de l’échec, c’est là que débute l’Incohérence.

 

L’échec, c’est l’occasion de tout mettre en cause pour transformer les faiblesses en forces afin de gagner la prochaine fois.

 

Qui est Guillaume K. Soro, la personne dont porte le nom de ce prix ?

 

Guillaume K. Soro, n’est à présenter. Il est un rebelle dont les mains et la conscience sont mouillées de sang des civils ivoiriens. Il a accédé aux pouvoir par les armes. Donc, ce n’est un type de personnage dont il faut se réjouir d’un prix qui porte son nom, à moins d’être guidé par une hypocrisie politique mortelle.

 

Ce qui reste au leader de l’UFDG, pour combler son palmarès de trophées, c’est le « Prix Nobel de Naïveté politique » pour l’Année 2010.

 

Le leader de l’UFDG soutient que le motif de son Fair-Play Électoral, c’est d’épargner des vies humaines en évitant la guerre pour le pays.

 

Une raison noble si cela avait épargné des vies humaines !

 

Mais combien de Guinéens son mort depuis son forfait politique ou plutôt son abdication électoral ?

 

Combien sont arbitrairement emprisonnés sans jugement ?

 

Combien vont mourir dans les mois, années à venir ?

 

Combien de Guinéens vont perdre leurs droits a la liberté, à la dignité, etc.

 

Pou quoi cette peur irraisonnée et irraisonnable du leader de l’UFDG ?

 

Ce raisonnement est si naïf et moqueur. C’est comme si une personne atteinte de la gangrène de l’orteil droit, se dit favorable et préfère un pansement superficiel au mercurochrome, alors que le vrai et efficace remède consiste à une amputation de l’orteil pour éviter la propagation de la gangrène. Après 11 mois de traitement de confort, la personne malade se retrouve en face d’une gangrène qui s’est propagée au dessus du genou.

 

Maintenant le malade dit à son médecin, qu’il est d’accord avec une amputation de l’orteil droit. Trop tard car une éventuelle mutilation médicale de l’orteil droit ne changera plus, la marche et le pronostique de la gangrène.

 

L’opposition Guinéenne a toujours choisi et parfois même préféré, le traitement palliatif en lieu et place des traitements curatifs face aux problèmes du pays. Pour un esclave, la peur irraisonnée et démesurée est un sentiment excusable. Mais, pour un homme libre, cette peur irréfléchie n’est pas excusable.

 

Ce qui est indiscutable, le pire est devant avec le sanguinaire et dictateur Alpha Condé car sa politique de vengeance contre les Peulhs et ses discours incendiaire ont toutes les allures d’un « d’un génocide programmé » contre le Peulhs.

 

Il est vrai que si jamais une telle catastrophe criminelle se produisait, les acteurs politiques endosseraient entièrement la responsabilité, car ils auront trahi la mémoire collective à travers un silence coupable face a une dictature maquillée de démocratie.

 

À l’opposition politique de s’endormir pour croire à une volonté de démocratisation du pouvoir ségrégationniste de Alpha Condé qui intelligemment travaille pour avoir une Assemblée de politiciens véreux et de malhonnêtes, pour renforcer sa une gestion basée sur le clientélisme, le clanisme et l’incompétence.

 

Le leader de l’UFDG doit comprendre trop de compromis conduit vite à des compromissions souvent très amères et regrettables.

 

La lutte pour retrouver la dignité d'Êtres Humains a pu paraître interminable en Guinée car elle a duré plus de 50 ans et chaque fois que l’on croit être proche de la victoire, l’opposition, par bêtises et mauvais calculs politiques ramène le pays au point de départ ou même en deçà de ce point de départ et l’on retombe dans le désespoir, l’inquiétude et l’incertitude, replongeant cette même population dans la souffrance.

 

Certes la lutte sera un long chemin parsemé d'épines, d'embûches et de privations, ayant souvent causé l'amertume, la douleur et le deuil, mais, il faut savoir prendre le taureau par les cornes pour raccourcir et amoindrir les souffrances du peuple car, il est temps de mettre un terme à l’égoïsme et à l’arrogance de ce gouvernement de criminels, d’anciens prédateurs qui veulent se refaire une virginité politique, de bandits et d’arrivistes pour enfin penser à l’avenir de la Guinée.

 

Aujourd’hui, le pire est à craindre en Guinée.

 

La lutte pour leur défense de l’État de Droit, sous la dictature du « PD-ELU », s’apparente au combat entre le pot de fer et le pot de terre, car Alpha Condé est un assassin de la démocratie, un insecticide de la démocratie.

 

Mais en dépit de l'extrême dureté des épreuves, l’ardeur des Guinéens à défendre, à temps et à contretemps, la justice et l'honnêteté politique, est demeurée et restera ferme.

 

Pendant plus de 50 années, la Guinée a été dirigée par des dirigeants et des politiciens affectés par des tares et des maladies graves comme, dans le désordre, la folie des grandeurs, la malhonnêteté, la surdité, l’amnésie, la paranoïa et tant d’autres débilités politiques, rien ne touche ni n’émeut cette classe politique qui veut vivre avec faste et dans le luxe, au milieu d’une océan de misère et de pauvreté.

 

Pour ce qui est du cas Lansana Kouyaté, il récolte ce qu’il avait semé car, qui sème la trahison récolte la déception et le regret. Celui qui se couche sur le dos et urine, certainement va se souiller le premier avant de souiller le sol.

 

Avec Alpha Condé, il n’y a pas lieu de s’étonner outre mesure qu’il ne cesse de mentir comme un arracheur de dents, qu’il renie allègrement les engagements qu’il a signé, qu’il se dédis et se contredit sans vergogne et toute honte bue.

 

Son mépris et son indifférence vis-à-vis de la population n’ont d’égal que sa forfaiture et face à ses carences, voire son incompétence à résoudre les problèmes et à y apporter des solutions idoines aux multiples besoins du peuple, il excelle dans l’arrogance, la haine et le repli identitaire.

 

Aucun État ne peut espérer promouvoir le développement économique et social en l’absence de la paix et de la tranquillité. Il s’agit ici de la paix des cœurs et des esprits

 

Point n’est besoin d’être prophète pour comprendre que tant que c’est la « confiscation du pouvoir» (avec ses arrières pensées malsaines, ses calculs politiques politiciennes cyniques) qui anime et motive ceux qui détiennent, actuellement, les rênes du pouvoir en Guinée et non le « souci légitime » de s’occuper enfin du sort de la population meurtrie, rien ne changera.

 

Au lieu d’avoir le courage et la bonne foi de suivre cette logique implacable de bon sens et d’honnêteté intellectuelle, Alpha Condé détenteur d’un pouvoir volé, a choisi de s’aventurer dans un chemin tortueux et suicidaire, de ruse et de tromperie (à travers une farce d'élection législative qui veut consacrer un régime d’apparatchiks), un pouvoir qui n’a point de raison d’être, ni de légitimité, où il s’est investi dans le traficotage des textes juridiques au service de l’intérêt de quelques individus de son clan ethnico-mafieux au détriment de l’intérêt général des Guinéens.

 

Tout pouvoir exercé par un seul homme est appelé, un pouvoir despotique: « le despotisme » car il incarne l’absolutisme du pouvoir comme c’est cas en Guinée avec Alpha Condé dont l’incompétence a servi de lit aux idées les plus extrémistes et criminelles qui s’enchevêtrèrent avec des calculs politiques des plus malsains en vue.

 

Alpha Condé, un homme mal aimé, est devenu plus revanchard, plus imprévisible et plus erratique. Son seul programme politique consiste à combattre et donc à éliminer par tous les moyens possibles ses adversaires politiques en particulier les plus dangereux. Il se croit investi d’un mythe d’invincibilité usurpée et une fausse légitimité populaire qui certainement tomberont, un jour, comme un château de carte.

 

En 11 mois, Alpha Condé se révélé comme étant le fossoyeur en chef de la République. En choisissant et amenant à la tête de l’État des hommes dont l’Éthique personnelle et publique, l’orgueil, l’incompétence, et le manque de hauteur, de vision, de sens de l’Histoire, le tout teinté d’un penchant ethniciste dangereux en Guinée, cela a conduit à la réouverture et a l’aggravation des fractures béantes dans le tissu politique, social et économique du pays.

 

Aujourd’hui, le pays est saigné à blanc et meurtri. Même si la guerre ne doit jamais été le choix de l’opposition, mais compte tenu de la confiscation du pouvoir et des frustrations quotidiennes imposées par Alpha Condé et ses acolytes, tout en bafouant les aspirations légitimes du peuple (le peuple aspirant à la paix et la justice comme toutes les Nations du monde), il est légitime que le Peuple de Guinée, les forces républicaines de l’armée, de l’opposition patriotique et de la société civile usent de tous les moyens pour mettre un terme à cette dictature clanique.

 

Dr. Mamadou Diallo, MD

 

 

Source: guinea-forum.org

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


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